Développé par le studio Ignition Entertainment, El Shaddai est une adaptation vidéoludique du Livre d’Hénoch, enfin tout du moins, une interprétation du passage de la Bible. Confié aux anciens créateurs d’Okami et de Viewtiful Joe, quid d’un pareil challenge ?
Le scénario
L’aventure prend place aux confins du ciel et de la terre, vous incarnez Enoch, gardien des trésors célestes et scribe. Votre acolyte, Lucifer, vous guidera dans votre quête de purification des anges déchus. Ces derniers ont eu la mauvaise idée de s’accoupler avec des humains, ce qui a donné naissances à des « Nephilim » … ces êtres menacent l’extinction de la race humaine. Résumé le scénario en quelques lignes n’est pas chose aisée … si un jour décidez de craquer pour ce jeu, ces quelques lignes vous aideront à comprendre le scénario de base. Je dois avouer que je n’ai pas eu cette chance et que je me suis senti relativement perdu dès le début de l’aventure. C’est bien là le principal soucis d’un scénario rocambolesque.
La narration est assez maladroite, il faudra un certain temps avant que les choses ne s’éclaircissent. L’interprétation du passage de la Bible permet tout et n’importe quoi. Ceci dit, malgré ce point négatif, l’univers reste intriguant … même si le joueur ne comprend pas de suite où le studio de développement veut en venir.
Les graphismes
Hormis ces points négatifs, l’univers est tout simplement magnifique, vous ne serez pas surpris d’observez différentes influences, notamment « Tron ».
Le gameplay
Graphiquement, c’est une claque visuelle et spirituelle. Développée sous acide par une direction artistique totalement en marge des codes établies, la réalisation fait réellement plaisir à voir. Venant de la part d’artistes ayant travaillés sur Okami et Viewtiful Joe, ça ne pouvait en être autrement. Quelques points négatifs restent cependant à souligner… le principal étant l’aliasing .. qui est très très TRES fortement présent. Bien qu’offrant un visuel splendide au niveau des décors, le character design est malheureusement plus que moyen.
« Graphiquement, c’est une claque visuelle et spirituelle. »
A première vue, j’ai été tenté par les concepts arts des personnages, une fois la chose transposée en 3D, on se retrouve malheureusement face à un être androgyne, très ambigu sur certains points, portant une « armure » à la poitrine développée, un torse imberbe, un jean moule … et un nombril trop souvent à l’air à mon goût ! Ajoutez à ceci une relation « particulière » avec son compatriote, vous obtenez un personnage douteux ! Dommage, il aurait pu être « badass », il ne l’est pas ! Le reste des personnages n’est absolument pas marquant, tous plus ou moins similaires et « plats ». Hormis ces points négatifs, l’univers est tout simplement magnifique, vous ne serez pas surpris d’observez différentes influences, notamment « Tron ».
Le contenu
« Moi ce qui m’a vraiment fait rager plus d’une fois dans ce jeu, c’est le gameplay mal optimisé au niveau des sauts. » – Solarys
« Parfois, les sauts sont imprécis mais une fois habitué à regarder son ombre, plutôt que le personnage, ça ne pose plus aucun soucis. Ceci dit, lors des phases « jeu de plateforme », c’est évidement moins millimétré que dans un jeu centré uniquement sur ce type de gameplay. » – Geims
