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PlayStation 3

Test de Tales of Graces f : un bon J-RPG ?

Tales of Graces f est un J-RPG sorti initialement sur Wii, qui a été porté par la suite sur Playstation 3. Un opus qui se veut légèrement différent sur quelques aspects, vis-à-vis des précédents jeux sortis sur console de salon.

Une histoire sympa à suivre

Vous commencez le jeu avec les héros qui ne sont encore que des enfants. Du coup, l’histoire s’avère être assez « enfantine » lors de vos premières heures de jeu. Ce n’est qu’après un événement bien particulier que le ton changera légèrement, suivi d’une ellipse de 7 ans. Asbel, le personnage principal, souhaite devenir un chevalier pour pouvoir protéger ses amis, mais se rendra rapidement compte que ce n’est pas si facile que cela. Vous découvrirez par ailleurs les relations qu’ont les différentes régions entre elles, tout en les visitant. Et comme d’habitude, votre objectif final sera de sauver le monde d’un danger bien particulier.

En soi, l’histoire est correcte et se laisse suivre, mais elle nage clairement dans un ton bien trop niais, là où il aurait été mieux de faire l’inverse. De plus, la trame met vraiment beaucoup de temps avant de réellement se mettre en place, et se paie le luxe d’être ultra prévisible… Néanmoins, les relations entre les personnages sont plutôt travaillées, à travers le scénario, et via les saynètes comme toujours, qui sont très drôles et très nombreuses.

Les héros, enfants.

Le scénario bonus : Lignée et héritage

L’un des intérêts majeur du portage, c’est cette histoire bonus qui n’était pas présente sur Wii. Elle se débloque en terminant le jeu, et vous pourrez voir ce que deviennent les héros après les événements de la trame principale, toujours dans une ambiance « bon enfant ».

Cette suite est totalement cohérente, et qui vous permettra de voir certaines scènes bien particulières… comme des histoires d’amour. Pour le reste, ce petit bonus conclut en beauté le scénario. Il m’est difficile de vous en dire plus sans spoiler, vu que le tout se passe après la fin.

Une cinématique.

Graphiquement moyen

Il ne faut pas oublier que Tales of Graces f est sorti à l’origine sur Wii, et le jeu n’a pas beaucoup bougé depuis. Les différences notables sont tout simplement une meilleure résolution, rendant le tout plus fin. Alors forcément, on est pas au niveau d’une PS3, mais c’est loin d’être catastrophique. Et les effets spéciaux en combat sont bons, tout en laissant une certaine visibilité à l’action.

Contrairement aux jeux plus récents, nous ne sommes pas en présence de décors totalement vide, du moins pour la plupart. Certains ont même un petit charme.

Par ailleurs, le design des personnages est vraiment réussi pour le coup, surclassant complètement Tales of Symphonia Chronicles et il en est de même pour la plupart des ennemis majeurs, bien que certains ont une apparence assez cliché de ce qui se fait dans le domaine.

Asbel.

Un gameplay aux petits oignons

Le système de combat est véritablement le point fort du jeu.

Les affrontements sont dynamiques, reprenant ce qui se fait dans la série. C’est-à-dire que vous pouvez courir librement sur le terrain,  et vous avez deux boutons pour attaquer. L’un, c’est l’attaque normale qui peut également lancer des Artes A. Le second bouton est là spécifiquement que pour les Artes E. Pour limiter le spam, vous ne pourrez frapper qu’un certain nombre de fois avant de devoir patienter un court instant. Cette limitation est indiquée par un chiffre à côté de votre personnage, et elle concerne les deux types d’Artes car il n’y a pas de barre de mana dans le jeu.

Concernant la touche de défense, il est possible grâce à elle de faire des mouvements rapides dans tous les sens, pour esquiver ou se replacer très rapidement. Cela offre un rythme effréné aux combats, surtout lors de certains combats de boss, où il serait difficile de se passer d’une telle capacité. Plus particulièrement dans le scénario bonus où vous allez avoir des frissons et sans doute bien des difficultés vers la fin si vous ne maîtrisez pas cette option.

La jauge d’unisson n’existe pas cette fois-ci, elle a été remplacée par une jauge d’Eleth, à la fois pour vous et les ennemis. Une fois remplie, une explosion d’Eleth se produit, et le camp qui l’a enclenché pourra attaquer sans se soucier de la limitation car elle n’est plus, pour quelques secondes. C’est également lors de cette petite période où il sera possible de lancer des Artes Mystiques, au nombre de plusieurs pour chaque personnage.

Il existe également une autre capacité, le mode Accel, qui se débloque lors du scénario bonus, pour tous les personnages. De quoi encore largement enrichir le système de combat déjà excellent.

Tout à gauche, la jauge d’Eleth.

Venons-en au système d’évolution des personnages. Comme d’habitude, il est possible de faire progresser son personnage en gagnant des niveaux. La petite originalité vient des titres équipés sur le personnage. Ces derniers gagnent également de l’expérience, et vous octroiera des statistiques ou des Artes supplémentaires au fil du temps. De quoi personnaliser un petit peu l’évolution des personnages, à condition d’avoir débloqué les titres.

L’équipement peut également être amélioré. Pour cela il suffit de fusionner une arme et un fragment. Et si l’on souhaite aller encore plus loin, il suffit d’utiliser l’objet en question en combat, le temps qu’il soit « trempé », ce qui permettra ensuite d’augmenter encore la puissance de l’équipement en question des dizaines de fois.

À propos de la cuisine, elle se fait via le mixeur que vous débloquerez assez tôt dans le jeu. Il vous suffira de mettre le plat en question dans le mixeur, et de remplir les conditions d’utilisations, comme de faire durer un combat plus de 10 secondes.

Les énigmes… Elles sont présentes, bien qu’elles soient faciles la plupart du temps.

Pour finir, sachez qu’il n’y a plus de carte du monde, vous vous baladerez sur un terrain en taille réelle, vous donnant la possibilité de ramasser des objets un peu partout.

Une durée de vie tout à fait correcte

Il vous faudra entre 35 et 40 heures de jeu pour boucler l’histoire principale, et 10 heures de plus pour le scénario bonus, autant dire que c’est relativement long, et tant mieux !

Pour le reste, il y a un total de 84 quêtes annexes qui viennent largement enrichir le scénario, et plus de 200 requêtes à faire. Dans le lot, vous verrez souvent des objectifs comme « rapporte moi un plat de pâtes, ramène moi du curry… », et donc une certaine répétitivité. Ceci dit, vous dépasserez facilement les 100 heures de jeu.

La bande son

Les musiques du jeu sont bonnes, mais malheureusement, il n’y a pas vraiment de musique épique, y compris pour le boss de fin. Il n’y a que le scénario bonus qui m’a légèrement marqué, sans plus.

Et autre déception, les voix japonaises sont absentes. Le doublage anglais est de bonne facture malgré tout, mais ne comble en rien l’absence des voix originales, surtout lorsque l’on voit le travail formidable des Seiyū sur la série de manière générale.

Une saynète.

Totaya17
Written By

Touche-à-tout dans les jeux vidéo avec une préférence pour les RPG.

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