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Lundi Indé

[TEST] Zenethics Lab : Outbreak, le Rogue like horrifique.

Le rogue-like est un genre de jeu très apprécié depuis la sortie de The Binding of Isaac. Plusieurs développeurs ses sont alors lancés dans le développement de jeu de ce genre avec plus ou moins de succès. Face à cette vague de jeux, les joueurs veulent à présent de l’originalité et les développeurs cherchent donc à sortir de l’ordinaire. C’est notamment le cas de Gilles Schaeck, avec son jeu Zenethics Lab : Outbreak, car il propose un rogue-like horrifique. Si le jeu n’est pas très abouti techniquement, il propose des idées de gameplay intéressantes, rendant le jeu addictif et permettant d’avoir un jeu très correct.

Mourir pour devenir plus fort :

Je vais faire l’impasse sur le scénario car il occupe une petite place dans le jeu. Il se résume très simplement : le héros part à la recherche de sa copine en allant sur son lieu de travail et se rend compte que le bâtiment est infesté de monstres. On n’a pas besoin de plus mais ça reste assez basique.

Le gameplay est nettement plus étoffé et intéressant. On se situe sur une vue du dessus, sur le modèle de Zelda avec le même type de commandes. La prise en main est instinctive avec 4 touches pour les directions, une pour sauter ( fonction à laquelle je n’ai toujours pas trouvé d’utilité ), 2 touches pour changer les armes en fonction du type ( mêlée ou distance ), une pour tirer et une dernière pour frapper au corps à corps. Voilà pour l’essentiel des commandes, le tout est bien fonctionnel mais les commandes souffrent quand même de bugs d’exécution par moment surtout quand on passe d’une attaque à distance à une attaque de mêlée. C’est très embêtant parce que c’est extrêmement punitif.

Ensuite, concernant le déroulement du jeu, on parcourt des salles avec une lampe de poche pour trouver une carte magnétique et débloquer l’accès au prochain niveau. La lampe de poche est un élément très important car il y a un véritable travail sur la lumière qui a été effectué afin qu’elle devienne un aspect du gameplay. La lampe de poche éclaire une partie de la salle, en suivant notre direction, il faut donc faire bien attention à ne pas se faire happer par un ennemi venant d’un angle mort, ce qui se révèle très stressant parce qu’il faut une vigilance constante. L’horreur est bien présente et principalement grâce aux zones d’ombre, quand on passe d’une salle à une autre, qu’on ouvre la porte, on se dépêche de tout éclairer pour être certain de ne pas être surpris et tué. C’est à la fois un hommage aux grands classiques du jeu d’horreur mais aussi un choix de gameplay très efficace.

Au niveau des combats, on peut choisir d’affronter les ennemis à distance ou au corps à corps mais en sachant bien qu’on a des munitions en quantité limitée au départ. Les attaques en mêlée seront privilégiées dans les premières parties car le personnage est assez faible et les ennemis sont résistants, il faut avancer doucement pour ne pas se faire surprendre et arriver le plus loin possible pour débloquer le maximum de points et s’améliorer. Comme dans tout rogue-like, on va mourir pour revenir plus fort, on essaye donc d’arriver loin pour améliorer le personnage. En effet, c’est lors de la mort que ça devient intéressant car on va pouvoir débloquer de nouvelles armes, devenir plus rapide, plus fort etc… Les améliorations vont permettre d’aller plus loin, pour débloquer plus d’améliorations et ainsi de suite. Le die and retry est très addictif car on veut revenir pour faire mieux et découvrir toutes les améliorations possibles. La rejouabilité occupe une place très importante comme dans tout bon rogue-like et l’association avec le genre de l’horreur fait mouche, donnant un jeu original et très agréable. Je ne m’attendais pas à l’apprécier autant, en raison des nombreux bugs, mais son gameplay est vraiment bien conçu, c’est une très bonne surprise.

Typiquement le genre d’endroit où on stresse.

Une ambiance horrifique correcte :

Zenethics Lab : Outbreak comporte de très bonnes idées visuelles surtout sur la lumière. L’éclairage clignote dans certaines pièces, renforçant l’importance de la lampe et la nervosité du joueur qui voit ce qui l’attend. De même, la lumière de la lampe de poche se découpe en fonction de la forme de la pièce, ce qui résulte sur des angles morts et des attaques surprises. Le travail sur cet aspect est vraiment réussi et peu fréquent, ça renforce l’horreur du titre et ça fait un lien entre le travail visuel et le gameplay, une originalité que j’apprécie tout particulièrement. La bande-son complète le rendu visuel car les bruits des créatures que l’on ne voit pas, nous forcent à être vigilant et augmentent notre stress.

Cependant, le jeu a aussi des bugs visuels et une musique répétitive. L’ambiance est réussie mais la musique répétitive devient vite agaçante et on finit par jouer sans le son, ce qui rend le tout moins immersif. Les bugs visuels sont moins embêtants mais ils desservent aussi à l’ambiance parce qu’on ne peut pas prendre au sérieux un monstre étiré et multicolore.

J’aime beaucoup le rendu visuel.

Un rogue-like addictif :

Les rogue-like ont une durée de vie importante grâce au Die And Retry et Zenethics Lab : Outbreak ne fait pas exception à la règle. Si on accroche au système de jeu et qu’on ne tient pas compte des quelques défauts du jeu, Zenethics Lab : Outbreak a une excellente durée de vie. Les niveaux sont variés, permettant d’éviter une lassitude visuelle et on affronte plusieurs types d’ennemis et de boss, demandant une analyse approfondie afin d’anticiper leurs coups. Le joueur reste donc vigilant à mesure qu’il progresse dans le jeu et ne voit pas le temps défiler.

Zenethics Lab : Outbreak plaira aussi aux speed runner car il a un chrono intégré permettant de surveiller sa progression et les nombreux glitchs se révèlent intéressants pour optimiser une run.

Néanmoins, si le contenu est très correct, le jeu reste truffé de bugs. On arrive à passer outre après plusieurs heures de jeu mais ça montre quand même une réalisation imparfaite.

Les niveaux juste, avant les boss, sont souvent plus durs que les boss eux-mêmes.

Redjoker
Written By

Clown passionné de jeux vidéo. Je suis né avec une Gameboy, ai été baptisé avec une Nintendo 64, ai grandi avec les consoles de Sony puis été corrompu définitivement par le pc, enfin peut être... - https://www.twitch.tv/jokerdestiny

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