Reigns est un jeu disponible pour une modique somme, véritable ovni dans l’univers du jeu vidéo, c’est un mélange entre jeu de rôle narratif et Rogue-like. On y incarne un roi et ses descendants qui doivent prendre les meilleurs décisions pour le royaume afin de survivre. Si le jeu est drôle et chronophage au début, il devient très vite très ennuyant et répétitif.
Un casse-tête scénaristique :
Reigns nous met dans la peau d’un roi et de ses descendants qui ont été maudits par le Démon. Cette malédiction nous oblige à faire constamment des choix pour le royaume qui ont des conséquences sur nos relations avec nos sujets. Ces choix se présentent sous forme de carte comme on le voit ci-dessous.
Chaque décision a des conséquences sur nos relations et donc sur le scénario. Si l’on ne fait pas attention, on meurt.
Le but est alors simple, il faut survivre le plus longtemps en accomplissant les différentes actions qu’on nous propose, ce qui révèle du scénario. Au début, on apprécie mais ensuite le problème, c’est que les cartes venant du scénario principal peuvent ne pas apparaître longtemps, on fait alors défiler des choix qu’on a déjà fait 300 fois et qui sont sans intérêts parce qu’ils n’ont aucune influence sur le scénario principal. On s’énerve contre le jeu qui meuble avec ses petites histoires qu’on a vu un nombre incalculable de fois et on se lasse avant d’avoir vu tout le scénario principal, et on ne sait plus où on en est dans cette intrigue. Le pire étant que la fin ne vaut pas du tout cette attente.
Un jeu minimaliste :
Le jeu propose un gameplay et des graphismes très simples mais qui fonctionnent, alors autant c’est répétitif, autant j’admire ce travail. Mon admiration vient du fait que ça fonctionne parfaitement. Au niveau du gameplay, on doit choisir des cartes et les décisions ont des conséquences sur les différentes factions : l’église, le peuple, l’armée et le trésor ( oui, je sais, le trésor n’est pas une faction ). Ces 4 éléments doivent être en parfait équilibre car si ils sont trop hauts : on perd, s’ils sont trop bas, on perd.
Il faut donc réussir à jongler parfaitement entre ces 4 éléments pour survivre et avancer dans l’histoire. Au début, c’est drôle mais par la suite, ça devient frustrant et la répétition ajoute de l’huile sur le feu. Du coup, on finit par tout le temps voir ces images.
Le gameplay est bien travaillé mais reste très agaçant sur le long terme.
Comme je le disais, les graphismes sont aussi minimalistes tout comme la bande-son, ça se résume aux dessins des cartes ( que je ne trouve pas génial ) et à des bruitages très énervants avec des thèmes passe-partout. L’ambiance est alors en demi-teinte.
Un contenu qu’on peine à apprécier sur le long terme :
Pour un jeu avec un prix aussi bas, je trouve le contenu assez important avec les personnages que l’on débloque, les petits scénarii et les nombreuses morts qui apparaissent comme une collection à débloquer dans le menu. Le soucis étant qu’au fil du temps, ça revient sans arrêt, ce qui rend ce contenu vide d’intérêt pour le joueur. C’est vraiment dommage vu l’idée et le potentiel du jeu.