À vrai dire, Dark Souls n’a pas vraiment de scénario. On est lâché dès le début dans un monde impitoyable, avec pour seule information, le fait que nous sommes en fait qu’une carcasse (un mort vivant rougeâtre) et qu’il nous faut absorber de l’humanité afin de retrouver notre forme humaine (temporairement).
Le scénario
Le jeu en lui-même est une succession d’environnements à explorer, afin de tuer le boss et lui arracher son âme. Mais le manque de scénario ne pose absolument aucun problème car la trame de fond permet de laisser libre court au joueur, d’imaginer lui-même son propre scénario.
Le sublime de cet opus est quand même sa rejouabilité, en effet, ceux qui seront séduits par le soft auront un plaisir incroyable à parcourir les zones en boucles, en essayant pourquoi pas de finir son new game de plus en plus rapidement, essayer toutes les armes différentes, requérant toutes un style de jeu particulier… Et chacune ne requérant pas forcément les mêmes compétences ; vous l’aurez compris, une seule partie de Dark Souls ne suffira pas.
Les graphismes
Pas particulièrement beau, mais pas non plus le contraire, Dark souls n’est sûrement pas une référence niveau esthétique. On apprécie les décors variés, le bestiaire colossal, mais malheureusement les textures ne sont pas toujours nettes, et le jeu souffre de ralentissements plutôt gênants dans les salles où il y a particulièrement beaucoup d’ennemis et également lorsqu’il y a un nombre incalculable de particules affichées (souffle de feu d’un dragon par exemple).
Mais les différentes zones du jeu sont très diverses, on ne se lasse pas des différents terrains. Des jardins de noiresouches au monde d’Ariamis en passant par le lac cendré, un très beau travail a été effectué par les développeurs : ça envoie du lourd au niveau du level design.
Le gameplay
Ce jeu est extrêmement corsé. En effet, la moindre erreur peut vous coûter la vie. Les ennemis, même les plus insignifiants peuvent facilement vous terrasser avec des combos mortels, des attaques sournoises ou même des bousculades, face à un précipice. En tant que carcasse, vous êtes invincible, néanmoins à chaque fois que vous serez vaincu, vous êtes délesté de toutes les âmes durement acquises, et redirigé vers le dernier feu (check-point) utilisé.
La difficulté est là : à vous maintenant de retrouver l’endroit de votre mort afin de récupérer la totalité de celles-ci, sachant que vos ennemis auront joyeusement respawn [réapparus] pendant votre convalescence (cool hein ? ). Si vous mourez de nouveau avant d’avoir pu tout récupérer, vos âmes disparaîtront alors définitivement.
Niveau du combat, on utilise principalement 4 commandes : le blocage, l’esquive, l’attaque légère et l’attaque en puissance. Inutile de rappeler que le développement de votre personnage influencera beaucoup votre manière de jouer : Avec une armure lourde, on privilégiera le blocage à l’esquive. Logique.
Le contenu
Dark Souls est un TPS [« Third Person Shooter »], où vous avez moins d’une dizaine de touches, comme dit précédemment l’attaque légère ou lourde, la parade, le contre, le sprint et l’utilisation des capacités ou d’un objet assigné. Et comme si le jeu n’était pas assez hard comme ça, Namco/Bandai a rendu la fonction « pause » totalement inaccessible, rendant ainsi le jeu hyper immersif.
Et comme si ce n’était pas assez, ils ont encore plus corsés la chose en créant un système de sauvegarde perpétuel : Si vous commettez la plus grosse erreur de votre vie, comme vous jeter dans un trou alors que vous arboriez fièrement 20000 âmes fraîchement acquises, et que vous éteignez la console en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, hé bien tant pis pour vous, le jeu a immédiatement sauvegardé, vous reprendrez exactement à l’endroit où vous vous êtes arrêtés.
Dark Souls nous offre, outre une campagne béton de par sa durée de vie, sa difficulté, et le fait qu’elle puisse être faite à plusieurs en coopération, un mode PvP révolutionnaire, vous ne le choisissez pas, mais à n’importe quel moment un autre joueur peut vous envahir (c’est à dire qu’il rentre dans votre monde clandestinement) et cherche à vous « zigouiller » afin d’être récompensé à son tour. Ce qui est génial, c’est qu’il y a un lien direct dans le jeu : une certaine faction doit par exemple protéger un lieu saint : alors tous les joueurs passant dans cette zone sont susceptibles de se faire attaquer par quelqu’un ayant prêté allégeance à celle-ci.
Il comporte également un DLC rajoutant des bosses encore plus difficiles et imprévisibles, rajoutant encore une bonne dizaine d’heures au soft, bien plus pour ceux qui voudrons atteindre la perfection.
« Un test réussit, pour un jeu lui même de qualité, voici ce que tu nous a proposé dans cette nouvelle publication. Si j’ai une petite chose a reprocher, c’est la présence de quelques répétitions, mais sinon rien de bien dérangeant Continue ainsi ! » – Raszac
« C’est toujours un plaisir de te lire ! je n’insisterais jamais assez sur le fait qu’il faille développer les idées au maximum mais bon… Le résultat est là tout de même est c’est vraiment bien ! Continu ainsi » – Charlot360
« Test intéréssant et réussi. Je voulais en savoir un petit peux plus sur ce jeu et maintenant je suis servis. » – Ney
« Un test vraiment sympathique qui nous permet de bien appréhender le jeu, et les spécificités de son gameplay, beau travail. » – Ivy
« Bon test, et intéressant à lire. J’en connais plus maintenant sur ce jeu. » – Imoteur
« Très bon test. J’avais vaguement entendu parler de ce jeu il y a quelque temps, grâce à toi maintenant, j’attends avec impatience la sortie de ce jeu sur pc. » – Coplan
« Très bon test sur un très bon jeu. Cependant, il y a bien un scénario dans ce jeu qui est très éloigné et effacé des péripéties que nous vivons lors de cette aventure. Mis à part ce défaut, ne t’arrête pas sur un si bon chemin, continu » – DarknesSnake
« Très bon test » – RUDDYBOLL