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[TEST] Deus Ex : Mankind Divided, trop court

Deus Ex : Human revolution est l’un des jeux qui m’a fait le plus vibrer sur Ps3, alors il faut dire que j’attendais sa suite avec impatience. Ce jeu est proche de la perfection mais il nous laisse malheureusement sur notre faim car on ne s’attend pas à un jeu aussi court avec tous les thèmes qu’il incorpore, on a l’impression que rien n’est réglé.

Une histoire complexe et intrigante :

L’histoire de Deus Ex est très riche et très intéressante. Les développeurs ont conçu une vision du futur avec de nombreux détails historiques, donc on a la mise en place d’un univers cyberpunk entier et on apprécie de savoir tout ce qui s’est passé dans ce monde et les raisons qui ont rendu cet univers comme on le voit. Franchement, l’univers de Deus Ex est vraiment fascinant.

Dans ce jeu, nous incarnons Adam Jensen, que nous suivions déjà dans Human Revolution. Dans ce précédent volet, l’agent de sécurité Adam Jensen avait eu un terrible accident en défendant Sarif Industries et pour survivre, il a dû être augmenté. Les augmentés sont des humains avec des attributs cybernétiques améliorés, qui peuvent être physiques ou neurologiques. Ainsi, Adam devient à moitié-machine dans une société ayant la haine contre les individus de ce type car les gens pensent que c’est contre-nature.

Dans le volet que je teste, la société est devenu encore plus méfiante envers les augmentés en raison d’un grand incident ayant eu lieu avec des augmentés qui ont tué beaucoup d’innocents parce qu’ils étaient devenus fous. Ainsi, les augmentés sont devenus des parias et sont constamment contrôlés par la police. Ils sont obligés de vivre dans certaines zones et pas d’autres, ils n’ont pas le droit d’utiliser les mêmes services que les individus entièrement humain etc… Dans ce climat, certains augmentés sont alors devenus des terroristes afin de faire valoir leur droit tandis que d’autres essayent de le faire par la politique. Adam Jensen cherche, quant à lui, à savoir qui tire les ficelles, qui a déclenché l’incident avec les augmentés, qui contrôle les terroristes, bref, il cherche à comprendre pourquoi le monde est aussi chaotique et c’est génial. On adore suivre l’intrigue principale et tous les petits scénarii secondaires expliquant les problèmes de ce monde, notamment un journal qui cherche à diffuser les vrais informations en opposition avec les informations de propagande mensongère de Picus. C’est vraiment développé et vraiment plaisant à découvrir mais il y a un gros problème, c’est que le jeu s’arrête d’un coup sans avoir résolu une bonne partie des problèmes. Franchement, je me suis demandé si je rêvais quand j’ai vu le générique parce que ça se termine vraiment d’un coup sans qu’on s’y attende, ce qui laisse trop d’intrigues en suspens. C’est la deuxième fois que j’ai ce ressenti pour un jeu développé par Square Enix et c’est vraiment dommage parce que ça casse le plaisir de jeu.

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Un gameplay pour tous les styles :

Deus Ex : Mankind Divided se joue à la première personne mais c’est nous qui choisissons notre style de jeu. On peut s’orienter infiltration ou action en fonction des choix d’augmentations qu’on effectue sur son personnage.

Comme je le disais, notre personnage est un augmenté, il a plusieurs attributs mécaniques et on peut choisir quelles augmentations on active. Certaines sont destinées à la resistance et à la rapidité de tir tandis que d’autres sont faîtes pour s’introduire discrètement dans les bâtiments et neutraliser silencieusement les ennemis. C’est le joueur qui choisit sa façon de jouer. Le jeu est composé de quêtes secondaires nous permettant de gagner de l’expérience et ainsi d’activer de nouvelles augmentations. Le point positif, c’est qu’on retrouve toutes celles du premier volet mais aussi des nouvelles dont on explique l’apparition dans le scénario. Cela nous permet à la fois de retrouver un style que l’on avait déjà si on a fait le premier volet mais aussi de ne pas être lassé grâce aux nouvelles fonctions.

Le jeu peut se faire entièrement sans tuer personne, y compris les boss, ce que j’ai fait. Il faut savoir que dans certains cas, ça a des influences scénaristiques et cela donne alors envie de voir comment le jeu aurait évolué si on avait fait un choix différent avec un personnage. Le gameplay est vraiment agréable et peut convenir à tout le monde, de mon point de vue, c’est l’un des gameplay les plus aboutis du jeu vidéo.

Une ambiance graphique et sonore :

Le jeu se revendique du cyberpunk et tout est fait pour convenir à ce style. Les environnements et les personnages ont une esthétique rappelant ce style tout comme l’importance portée au son de la mécanique. Les développeurs ont cherché à mettre en place un univers cyberpunk et bien c’est réussi. Cependant, ce style ne convient pas à tout le monde, il faut donc apprécier pour bien profiter du jeu mais après tout, si l’on n’aime pas ça, il vaut mieux ne pas se lancer dans Deux Ex.

Le jeu est aussi plaisant à voir et les personnages sont très bien modélisés, ce qui leur donne un charisme énorme surtout chez le héros. Il faut savoir que le jeu est entièrement doublé en français et la synchronisation labiale est bonne même si je regrette personnellement le fait de ne pas pouvoir choisir la langue.

Un univers énorme pour une faible durée de vie :

Contrairement à son prédécesseur, ce volet n’a qu’une seule zone où on peut se promener librement et accomplir des quêtes secondaires, ce qui est bien dommage. De plus, il y a moins de missions principales et secondaires. La durée de vie s’en trouve grandement affaibli et c’est vraiment décevant quand on a joué à Human Revolution.

Malgré tout, l’univers reste vaste, on se plaît à découvrir toutes les missions secondaires et les petites histoires des différents personnages secondaires. Les missions sont variées et on a jamais l’impression de s’ennuyer, une fois, on enquête sur un meurtre en cherchant les indices et une autre fois, on s’introduit dans une banque pour un vol. On ne fait jamais la même chose et on peut recommencer une partie en faisant le jeu complètement différemment, ce qui rallonge sa durée de vie. Le contenu est donc à la fois faible et à la fois énorme surtout lorsqu’on le compare avec son prédécesseur.

Redjoker
Written By

Clown passionné de jeux vidéo. Je suis né avec une Gameboy, ai été baptisé avec une Nintendo 64, ai grandi avec les consoles de Sony puis été corrompu définitivement par le pc, enfin peut être... - https://www.twitch.tv/jokerdestiny

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