Voici le remake, tant attendu par sa « fan base » (je dis « fan base » parce que ce n’est pas le titre le plus populaire de la franchise mais il possède une base d’amateurs plutôt « hardcore » – dont moi-même -), de ce qui selon moi n’est pas loin d’être le meilleur épisode d’une série qui n’a plus à prouver depuis longtemps sa qualité de haut vol. l’original était sorti en 2000 sur N64. Les changements apportés sont plutôt anecdotiques et ne changent en rien la difficultés du soft original. Je ne m’attarderai donc pas trop sur les différences entre le jeu de base et ce reboot 3D.
Le scénario
Tout d’abord, le scénario. Il s’agit sans doute d’un des meilleurs de cette franchise. Pour un fois pas de princesse à sauver, pas de sages à libérer ou quoi que ce soit d’habituellement bateau dans les Legend Of Zelda. Ici nous commençons dans une ambiance de dépression, le monde à découvrir est menacé de disparaître sous le poids d’une lune menaçante, dans une paradoxale ambiance carnavalesque. Ce n’est certainement pas l’épisode le plus joyeux de la franchise.
Mais découvrir ce monde clair-obscur, sans doute le plus triste et mélancolique de la série, reste fascinant. On le parcours du début à la fin comme si nous ne quittions jamais un confortable cocon… Malgré l’inquiétant monde qui nous entoure. Le fait de n’avoir que 3 jours pour sauver le monde remets un peu l’église au milieu du village, hors de question de se perdre. Il faut se fixer un objectif et s’y tenir, sans quoi nous serons emportés par l’apocalypse qui s’annonce…
Les graphismes
Les graphismes ont bénéficié d’un lifting des plus corrects. Néanmoins le jeu original date de 2000 et le jeu n’a pas été complètement revu. Autant dire que comme la plupart des jeux 3DS, la 3D n’apporte pas grand’chose (un peu comme au cinéma). Reste un jeu d’action – aventure des plus correct, dans la lignée des plus beaux jeux de l’époque (déjà légèrement améliorés par rapport à Ocarina Of Time, le lifting opéré entre 2000 et 2015 fait grimper encore d’un cran la qualité graphique du jeu). L’action est fluide, les caméras ne font trop ce qu’elles veulent comme c’était souvent le cas à l’époque, bref, rien à redire sur le côté graphique.
Le gameplay
Le Gameplay est signé Nintendo. Garantie de qualité si il en est! La firme Nippone a de nombreux défauts, mais la qualité de ses gameplay n’est plus à démontrer. Dans le cas présent, nous avons affaire à un jeu d’aventure, donc un personnage qui se meut dans un « open world ». Le Gameplay se trouve donc soumis à cet impératif. Les mouvements sont fluides, les coups d’épées, les tirs à l’arc à flèches, s’agripper avec le grappin,… Tous ses gestes récurrents sont d’autant plus aisés que le jeu est muni d’un système de verrouillage de l’ennemi. Et c’est là la principale qualité du jeu : un gameplay qui se fait oublier. Au profit de l’exploration et autre résolution d’énigmes, primordial dans ce jeu…
Le contenu
Le contenu est tout simplement magique. Tout ce qui a fait la réputation de la franchise à travers les précédents volets se trouve concentré dans ce volet assez court et intensif, mais particulièrement dense. Explorez les marais mojos, la montagne enneigée goron, un bout de plage du domaine des zoras, l’aride forteresse de pierre. Transformez vous tantôt en mojo pour virevolter, tantôt en goron pour foncez dans tout, tantôt en zora pour nager gracieusement…
Explorez le monde dans ses moindres recoins (pas obligatoire mais plus que nécessaire et vivement conseillé), résolvez des énigmes parfois retors, discutez avec l’importante faune locale afin de faire progresser votre quête… Sans oublier l’acquisition de divers masques qui vous aideront grandement. Une fois immergé dans cette univers, difficile d’en sortir…
Conclusion
Le jeu qui m’aura sans doute le plus séduit en 28 ans de pratique vidéo-ludique! Je qualifierais ce jeu de tout simplement… Complet. Bien sur, il faut être amateur du genre action – aventure (les amateurs de RPG purs pourront néanmoins y trouver leur compte). Bien sur, la difficulté est bien présente. Bien sur, ce jeu est beaucoup de chose, mais certainement pas « casual ».
Mais n’est-ce pas non plus de bonnes raisons pour acquérir un soft de grande qualité ?
Beau – passionant – difficle – musique magnifique créatrice d’une VRAI ambiance – varié -. Tout simplement à découvrir absolument…
