Le voici enfin, notre test de Mafia: Definitive Edition. A vrai dire il nous tardait de mettre les mains dessus pour enfin retrouver l’Amérique post-grande dépression, la famille et les escarmouches sanglante.
Avant de commencer une précision s’impose, je n’ai pas eu l’occasion de jouer au Mafia original et ne pourrais donc pas comparer les deux versions ou saluer/pointer du doigt les éventuels ajouts/changements. Je me contenterais donc de traiter Mafia: Definitive Edition comme un jeu fraichement publié et non comme un remake.
Il y a quelques semaines nous testions Mafia 2: Definitive Edition, la version remastered du titre éponyme qui faisait peau neuve sur PlayStation 4. Le titre nous avait énormément plu et, une fois, platiné, il faut bien dire qu’il nous tardait de retrouver l’univers sombre des mafieux. A notre grand damne Mafia: Definitive Edition fut repoussé quelques fois jusqu’à débarquer au début de l’automne, mettant ainsi fin à notre insoutenable attente. Joie intense, le résultat est à la hauteur de nos attentes !
Vous voici donc propulsé dans la peau de Tommy Angelo, paisible chauffeur de taxi sur le point de rencontrer son destin en entrant dans une famille avant d’en gravir les échelons. Cette histoire nous est racontée via des flashback à la manière d’un Citizen Kane et le moins que l’on puisse dire c’est que la narration est très réussie, elle est peut être même plus poussée et prenante que celle de Mafia 2. Vous voilà au coeur d’un film de mafieux bien écrit, aux enjeux importants et stimulants reposant sur des personnages hauts en couleur. La sauce prend vite et l’on se retrouve rapidement très impliqué dans cette histoire. De même, l’immersion dans la ville a bénéficier d’un soin tout particulier et l’on prend un grand plaisir à conduire les voitures d’époque au sein d’une ville aussi vaste que diversifiée en écoutant des titres oubliés mais diablement entrainant. Quel plaisir.
Mafia: Definitive Edition est donc le remake d’un titre paru en 2002 et non un remastered. Comprenez par là que l’entièreté du jeu a été refait sur un nouveau moteur (comme ce fut le cas pour Ratchet & Clank il y a quelques années), résultat, le jeu est superbe. Il s’aligne sur les standards actuels en terme de rendu visuel et sonore, de maniabilité, d’animation body et faciales… Il n’y a quasiment rien à redire sur l’aspect technique du titre. Évidemment quelques bugs pourront apparaitre par-ci, par-là mais rien de foncièrement gênant.
Comme précisé plus tôt la la maniabilité est très réussie et très « actuelle ». Les sensations de conduite, de courses ou de gunfights sont vraiment très bonnes. Hangar 13 n’a plus grand chose à prouver dans ces domaines. Cependant, la remasterisation s’est faite en optant pour des mécaniques proches de celles de Mafia 3 et autres gta-like actuels alors qu’il aurait parfois été de bon ton de reprendre les propositions de Mafia 2, parfois plus pertinentes et originales. Exemple simple : la gestion de la notoriété. Mafia: Definitive Edition opte pour une solution classique de zone de recherche de la police alors que Mafia 2 avait une proposition singulière est immersive: la police conservait en mémoire le numéro de votre plaque et/ou votre apparence, vous forçant à vous changer et/ou à changer de véhicule après un délits. Une mécanique avant-gardiste qui aurait mérité de se développer.
Pour terminer Mafia est un très bon titre que nous ne saurions que trop vous conseiller en cette fin d’année. Si vous aimez les jeux à ambiance ou tout simplement que vous chercher un open world sympa, n’hésitez pas.