Dans Brutal Legend, vous incarnez Eddie Riggs, roadie d’un groupe se revendiquant « metal » mais dont le seul point commun entre cette musique et la leur, c’est l’utilisation d’une batterie.
Le scénario
Excédé, Eddie rêve de retrouver la musique metal des années 60-70-80. En plein concert, un des membres du groupe se décide d’escalader un décor qui s’écroule alors. Le roadie s’élance alors pour sauver le jeune homme et se retrouve assommé. Lorsqu’il se réveille, Eddie n’est plus sur scène mais se retrouve dans un autre monde, un monde que l’on pourrait qualifier de metal fantastique où les bières poussent dans les arbres et les hérissons possèdent des pics en acier.
Dans ce monde, l’humanité est opprimée par un empereur tyrannique du nom de Doviculus. Le roadie rencontre un groupe de résistants composé de… 3 personnes : Ophélia, Lars et sa petite sœur Lita. Devant cette situation, Eddie ne va pas rester sans rien faire et va alors débuter une campagne afin de soulever une armée et renverser Doviculus.
Voilà un scénario sympathique ! Bon, comme dans la plupart des jeux, il s’agit de sauver le monde, ou du moins l’humanité cependant, attendez-vous à quelques surprises.
Les graphismes
Si le jeu devait avouer un point négatif, ce serait sur ses graphismes. Sorti en 2009 sur console, il parait un peu vieillot. On leur reprochera principalement une manque de finesse. La richesse de l’univers et la myriade de détails que l’on n’aperçoit pas forcément au premier coup d’œil : arbres à pots d’échappements, tas d’ossements et statues cachées sont au rendez-vous.
Vous évoluerez dans des décors partagés entre hard rock, gothique et SM. On notera un effort graphique louable pour les visages des personnages. On reconnaitra aisément les guests du jeu tel que Ozzy Osbourne en gardien du métal et les membres de Judas Priest en motards pyromanes.
L’interface sait se faire discrète et l’on pourrait regretter une mini-map ici remplacée par les clignotants de votre voiture qui vous indiquent où tourner et des projecteurs dans le ciel qui illuminent votre destination.
Un travail plus abouti sur les graphismes aurait sans doute permis une réussite autrement plus retentissante.
Le gameplay
Eddie a beau paraitre aussi maniable qu’un bulldozer, il n’en est rien ! La prise en main de notre roadie est des plus aisées, tout comme celle de la caméra. Malheureusement, ce n’est pas le cas de la Destroy Mobile. Il vous faudra forcer sur les sticks pour qu’elle tourne dans la direction voulue, et tenter de ne pas tomber dans le premier fossé venu. Le frein se montre un allié plus que prévu.
Beat them all oblige, vous aurez droit à une multitude de combos à la hache et à la guitare électrique. Entre feu, éclairs, décapitations et séismes, il y en a pour tous les goûts ! A vous également les solos de gratte à la Guitar Hero qui vous permettront d’invoquer votre voiture, de faire fondre les visages de vos ennemis ou révéler les secrets de l’univers métal du jeu.
On pourra reprocher l’absence de saut qui vous oblige à contourner un obstacle de quelques centimètres de haut.
Les phases de type tower defense peuvent paraitre difficilement accessibles lors des premiers essais et vous devrez vous accrocher un peu lors des premiers essais. La précision pourrait être meilleure et éviterait un nombre conséquent de frustrations.
La prise en main du jeu et la maniabilité est donc toute relative mais si vous vous accrochez lors des tutos, vous pourrez aisément prendre vos marques avec le jeu.
Le contenu
Comme la plupart des jeux, vous aurez droit à une quête principale et des quêtes secondaires. Fan de vitesse ? Affrontez Cletus lors de courses à travers le désert ou la jungle tropicale. Envie de vous défouler un peu sur les troupes ennemies à l’aide des headbangers. Désireux de détruire la faune locale ? Rabattez le caquet au chasseur qui se pense plus doué que vous dans l’art de l’extermination animale en éliminant la moindre bestiole qui passera sous vos roues!
Vous pourrez également aider vos amis headbangers à draguer leur gueuse ou leur livrer des bières. Un d’entre eux vous fera monter sur un ascenseur d’où vous pourrez mitrailler les troupes ennemies.
Les missions secondaires sont plutôt nombreuses comme vous l’aurez compris mais si vous vous consacrez uniquement à la quête principale, vous finirez vite votre jeu.
Les quêtes principales se constituent de batailles, de scènes de type tower defense, d’escortes de bus, de phases de shoot avec votre Destroy Mobile, de combats de mêlées, etc…
« Le test est juste, bravo ! J’aurai mis un peu plus quand on sait que le jeu a été développé dans un but vraiment caricatural, pour se moquer des clichés du metal (Le garagiste Ozzy <3). Un jeu de metalleux fait par des metalleux, qui acceptent l’auto dérision, c’est très très bon ! Le seul jeu ou j’avais fait mon trophée platine (avec Ratchet et Clank Crack in Time) à l’époque ou j’avais ma PS3 tellement je me suis éclaté sur ce jeu » – Maximilange
« https://www.youtube.com/watch?v=T9jg97bAegE » – Nepo
« Sympa ton test je penses que je vais le tester » – RUDDYBOLL
