Par où commencer.. Prey est vraiment la « belle » surprise de l’année 2017 tant par son aventure que son coté sombre. Lors de sa présentation à la presse, son éditeur Bethesda nous avait déjà mis dans l’ambiance avec du Alien et d’autres films cultes du même genre et nous comprenons maintenant pourquoi.. Pour ne rien vous cacher, il nous aura fallu 24h de jeu et deux après-midis marathon afin de terminer l’opus et encore nous n’avons pas effectué les dernières missions secondaires, où l’impression de tirer l’histoire par les oreilles pour jouer sur la montre devenait lassante.
L’Histoire
Imaginez un monde où Kennedy n’a pas été assassiné et où la course à l’espace n’a jamais été aussi importante, que l’arrivée de l’ordinateur personnel n’est qu’une banalité face à la technologie développée en totale démesure. Oui, ce monde c’est celui où vous êtes téléporté, à la fois futuriste et flippant. Qui a parlé de Robot possédant une IA irréprochable ? Encore une futilité voyons, ici tout ceci est normal. Vous êtes dans la peau d’Adam Jensen de Megan Yu, illustre scientifique de la famille Yu. Mais cela vous l’ignorez au début. Le réveil vient de sonner, votre frère Alex vous appelle pour vous demander de le rejoindre au siège de « l’entreprise familiale » afin d’y effectuer quelques tests.
Ne vous trompez pas, l’ennui n’existe pas dans l’histoire principale, vous avez envie d’en savoir plus. Curieux comme nous le sommes, l’heure affichée sur notre horloge avait disparu. Celle de votre personnage aussi quand ces fameux examens ne se passent pas comme prévu… [toggler title= »Attention Spoiler » ]Ne vous méprenez pas, Vous n’êtes pas sur Terre mais dans le vaisseau spatial Tristar dont vous êtes l’héritier et l’origine de ce monstrueux terrain d’expérimentation où l’humanité est en voie d’extinction. La décision vous reviens, à bon entendeur ![/toggler]
Le Rendu
Une claque visuelle, nous avons enfin de nouveau affaire au fabuleux CryEngine développé par Crytek, le studio à l’origine de la saga Crysis ayant fait son succès. Qu’est ce que cela signifie ? Votre PC va être poussé jusqu’à ses limites (le nôtre la fait tourner en Ultra mais en pleine canicule la chaleur a nécessitée l’ajout d’un ventilateur supplémentaire). C’est pour dire.. Profitez bien des rayons du soleil au début de la partie car ce seront les derniers que vous verrez. En plus de la lumière très bien gérée, la modélisation de l’environnement est réussie (les Screenshots Steam sont même moins belles que le rendu réel en pleine partie tant la dynamique est bonne).
Pour les connaisseurs de C.E. aucune surprise ici, l’utilisation du moteur graphique est bonne même si elle est loin d’être parfaite, en effet des optimisations auraient pu être faite afin de limiter les temps de chargements. Coté PNJ (personnages non joueurs), le rendu est très bon, idem pour la 3D. Attention aux âmes sensibles, ne mangez pas pendant vos sessions de jeu ! Le décor est quant à lui riche en objets et créations en tout genre, les créateurs du jeux ont du y passer un bon bout de temps. (avec le plaisir et la touche artistique qui se ressentent)
Le Gameplay
Nous pouvons en partis excuser certaines lenteurs tant la carte est immense, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice. Nous avons bien ici affaire à un bon Open World rythmé par une histoire pleine de retentissements (ou pas pour certaines missions secondaires prévisibles). Mais ces dernières peuvent plaire à ceux ou celles qui ne veulent pas quitter le corps du scientifique amnésique.
Concernant les jouets ou armes pour les néophytes, ils sont bien présents mais pas en surnombre. L’avantage étant de pouvoir les améliorer, sans parler de vos pouvoirs…
Plus vous avancerez dans le jeu, plus la sensation d’être un dieu grandira. Ne vous trompez pas, au début vous êtes qu’un individu faible perdu dans une grosse cage. Envie de vous enfuir ? Essayez, mais n’oubliez pas une chose : Ici, rien ne se passe comme prévu alors ne vous faites pas de plan sur la comète. 😉 L’IA est quant à elle plutôt bonne, nous n’avons pas eu de mauvaises surprises. (au sens propre)
L’Ambiance
Un bon point, la bande originale composée en majorité par l’artiste Mark Gordon est très prenante. Les tonalités sont modernes et stressante. Nous avions vraiment l’impression d’y être. Personnellement, pour une expérience réussie, fermez vos volets et éteignez la lumière ! Nous ne sommes pas responsables des éventuelles crises de paniques, mais que nous sommes cruels…
Nos morceaux préférés étant « Everything is Going to be Okay » et « Mind Games », des compositions entraînantes et magiques !