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Spider-Man : Dimensions, une histoire, 4 spider-men

Peter Parker et son alter ego, spider-man font partie de la culture populaire, il n’est donc plus nécessaire de présenter cet homme aux pouvoirs d’araignée. L’idée originale de spider-man Dimensions, c’est de faire découvrir d’autres univers que celle de l’homme araignée classique. On nous propose de jouer 4 versions de ce héros dans des univers complètement différents avec plusieurs gameplays et c’est vraiment fascinant. Sur le papier, ça a l’air sympa mais le jeu est très loin d’être exempt de défauts.

Des univers fascinants pour une histoire sans intérêt :

L’histoire de spider-man Dimensions est très bateau : Mysterio, l’un des grands ennemis de spider-man cherche à voler une tablette dans un musée parce qu’elle procure une grande puissance sauf que spider-man la brise en l’arrêtant et les fragments se retrouvent perdus dans quatre univers différents. A ce moment, Madame Web débarque ( mamie zarbi ) et lui dit qu’il doit récupérer les fragments avant que ça déchire le tissu de la réalité et qu’elle va aussi en parler à ses doubles. Et voilà, c’est le but du jeu, on va chercher les tablettes en affrontant des versions alternatives des méchants de l’univers spider-man et sauver le monde. Il n’y a aucun rebondissement et aucune passion, le seul intérêt, c’est la découverte des différents univers et de leur histoire même si c’est très bref. Le tout est rattrapé par le charisme des personnages très proche des comics. Cependant, le scénario est minable au vu de ce qu’on peut faire avec l’univers Marvel.

Ils sont très classes quand même.

Un gameplay nerveux mais ne tenant pas ses promesses :

Spider-man Dimensions propose 4 univers, ce qui veut dire 4 gameplays avec 4 personnages différents mais ça, c’est ce qu’on nous dit sur le papier. En réalité, on a l’univers classique où c’est du beat them all classique : taper ses ennemis avec des combos jusqu’à ce qu’il n’en reste plus. Ensuite, on a l’univers noir ( mon préféré ), où il faut neutraliser les ennemis discrètement en grimpant au mur ou en utilisant notre toile. Puis on a celui du futur, où on fait des chutes libres mais une fois qu’on est sur le sol c’est du beat them all classique avec la possibilité de ralentir le temps avec un ultime. Enfin, on a l’univers ultimate où c’est du beat them all classique avec un ultime permettant d’avoir plus de puissance. Donc, en fin de compte, on nous propose 2 gameplays différents : la discrétion et des alternatives du beat them all. Le gameplay reste sympa et nerveux malgré tout, sachant qu’en plus, tous les boss demandent une approche différente pour arriver à les neutraliser. Les niveaux sont alors différents dans leur approche du gameplay, ce qui rattrape le tout. En plus, on peut améliorer nos personnages pour avoir de nouveaux combos changeant la façon de jouer, ce qui reste très sympa.

Cependant, il fallait bien qu’il y ait un détail gâchant tous ces éléments rattrapant les promesses de gameplay : les bugs, et le jeu en est remplit, pas seulement au niveau du gameplay. Entre les moments où les touches ne répondent pas ( j’ai essayé 3 manettes différentes ), ceux où on se prend un coup sans raisons, les moments où est coincé dans un mur et surtout quand les scripts ne se déclenchent pas, ce qui nous coince dans une salle et nous force à recommencer, il y a de quoi devenir fou. Ce jeu a tout simplement était bâclé à ce niveau.

Les boss rattrapent une bonne partie des erreurs du jeu.

Une ambiance par univers :

Le gros point positif de ce jeu, c’est l’ambiance. Chaque niveau a été travaillé soigneusement pour dépayser le joueur avec une bande-son collant parfaitement au monde en question et chaque univers a une patte graphique particulière.

L’univers original et ultimate sont assez proches bien que l’ultimate soit plus coloré, en revanche les deux autres sont complètement différents. L’univers 2099 futuriste a une ambiance cyberpunk très agréable visuellement et se détache complètement des deux premiers, on le voit très bien dans l’image du haut : le choix des couleurs, les costumes et les ennemis collent parfaitement à cet univers et à ce que l’on en attendait. Le dernier univers est le mieux travaillé, c’est pourquoi c’est celui que j’apprécie le plus : l’univers noir. Cet univers est plus ancien, aux alentours de 1950, et demande de la discrétion. De ce fait, les développeurs ont choisi de jouer avec les ombres et la lumière, tout en insistant sur des nuances de noir pour l’intégralité du rendu graphique. Tout cela crée vraiment une ambiance à part, comme si on regardait un vieux film et les ennemis rappelant les gangsters des vieux films de mafieux renforcent l’immersion dans cet univers, ce monde est rempli de références de très vieux films et ça donne un rendu final tout bonnement génial.

En clair, ce jeu a réussi à créer une mise en scène, une patte graphique, un choix visuel particulier pour chacun des univers pour dépayser le joueur et donner envie de les découvrir.

L’univers noir est tout bonnement magnifique.

Un jeu complet mais bugué :

Spider-man Shattered Dimensions dispose d’une bonne durée de vie : il y a 13 niveaux et chacun fait environs 40 minutes. Tous ces niveaux sont différents et ont leurs propres personnages, ce qui donne envie aux joueurs de l’explorer et de se renseigner sur ces personnages grâce aux biographies que l’on débloque à la fin de chaque niveau. Pour un fan de Marvel ou un novice, cela permet de découvrir ou de redécouvrir des personnages et des environnements mythiques de l’univers de l’homme araignée.  Le contenu est vraiment très correct et donne l’impression d’être complet, on n’a pas de frustration à la fin.

En revanche, ce qui est extrêmement embêtant ( pour ne pas dire un autre mot ) et détruit le plaisir de jeu, c’est les bugs. J’ai déjà évoqué les nombreux bugs de gameplay mais il y en a aussi sur le fond. L’exemple le plus concret, c’est que le jeu est disponible en plusieurs langues mais si on le lance en français ( ou une autre langue que l’anglais ), le jeu ne tient pas compte de nos sauvegardes. De plus, si on ne lance pas le jeu en mode de compatibilité d’un système exact, le jeu plante rapidement ou ne démarre pas. Bref, c’est un nid à bugs et ça devient très vite énervant.

Et oui ! Il y a Deadpool !

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Redjoker
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Clown passionné de jeux vidéo. Je suis né avec une Gameboy, ai été baptisé avec une Nintendo 64, ai grandi avec les consoles de Sony puis été corrompu définitivement par le pc, enfin peut être... - https://www.twitch.tv/jokerdestiny

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