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Nintendo Wii U

Test Super Mario Maker

Super Mario Maker… Un jeu de création de niveaux, dans l’univers de Mario. Une idée qui semble très alléchante, mais dans les faits, qu’en est-il vraiment ?

Le scénario

Je vais en parler rapidement. Ceux qui attendaient également une aventure solo seront déçus. Excepté les stages de démonstration lorsque vous débloquez de nouvelles options dans l’éditeur, il y a des niveaux que vous pouvez débloquer dans le mode des 10 Mario, mais ça n’est en rien un scénario, avec plusieurs mondes. C’est pour cela que je ne noterais pas cette catégorie (le but du jeu étant clairement les niveaux des autres joueurs), mais il était bon d’en parler.

Mario Maker 3

Les graphismes

Disons le d’emblée, le jeu propose quatre styles graphiques aujourd’hui. Soit, celui de Super Mario Bros., Super Mario Bros. 3, Super Mario World, et un plus récent et assez joli, New Super Mario Bros. U. Chaque style est fidèle à l’original. Mais ça ne s’arrête pas là. Par exemple, dans Super Mario Bros., il n’y avait pas certains environnements comme la Maison Hantée, mais ici, elle existe. De ce fait, tous les styles graphiques ont le même nombre d’environnements, vous ne serez pas limité à ce sujet. La même chose se passe pour certains ennemis, comme Bowser Jr., ici aussi présent.

Cependant, il est possible de rajouter quelques effets dans les stages, et ce peu importe le style graphique que vous utilisez. Je vais prendre pour exemple, un Mario qui serait un peu « assommé », sur votre écran vous verrez pendant quelques secondes le stage déformé. De quoi faire des pièges vicieux avec. Bien sûr, il existe aussi d’autres effets, à vous de les utiliser avec parcimonie, n’en abusez pas au risque que le stage devienne désagréable.

Mario Maker 4

Le gameplay

Vous le savez sans doute, le gameplay des Super Mario est extrêmement simple, et ce jeu ne déroge pas à la règle. Un bouton pour courir, un autre pour sauter. Cependant, selon le style graphique utilisé, il peut y avoir des variantes. D’une part, les power-up peuvent être différents (par exemple, une chaussure à la place de Yoshi dans Super Mario Bros 1, ou la présence du Champignon Hélice dans Super Mario Bros. Wii U qui permet de se propulser en l’air). Des mécaniques de jeu différentes également, comme la présence du Wall Jump, toujours dans Super Mario Bros. Wii U. Il y a ici donc de quoi faire des niveaux adapté au style que vous souhaitez, ce qui permet une certaine variété, selon le bon vouloir des joueurs.

Mais l’énorme point fort du jeu est clairement l’éditeur de niveau. Ce dernier est très simple d’accès, et intuitif. Quelques minutes peuvent suffire à créer un stage de base, c’est dire. Mais n’espérez pas des possibilités folles dès le début, car il vous faudra débloquer les éléments de créations, que ce soit les décors, les différents jeux, les objets, ou les ennemis. Mais pas d’inquiétude, ça ne prendra qu’un petit peu de temps.

La création se fait de manière simple. Vous choisissez un objet de votre barre d’objet avec votre stylet, et vous le glissez où vous le souhaitez. Il n’y a rien à faire d’autre. Il est possible de fusionner des objets entre eux, et de faire quelques folies (un Bowser Junior sur la tête d’un Bowser ? Pas de problème !). Ensuite, pour tester le niveau, rien de plus simple, il suffit d’appuyer sur « Jouer » en bas à gauche de l’écran, et vous testez votre niveau là où vous étiez dans l’éditeur, sans temps de chargement. Idem pour revenir à l’éditeur si vous y voyez un défaut.

Il est par ailleurs très facile de partager son stage. Une fois celui-ci publié (il faut être capable de finir le stage pour la publication), le jeu vous donnera un code. Il suffira ensuite d’utiliser ce code pour retrouver votre stage.

Pensez à mettre également votre jeu à jour, car dans sa version de base, le jeu ne proposait pas de checkpoints. Autant dire que ce fut l’horreur dans des stages extrêmement long. Aujourd’hui, ils sont disponible.

Les défauts qui me viennent à l’esprit, au jour d’aujourd’hui en tout cas, c’est la limitation de blocs et d’ennemis que vous pouvez mettre dans le niveau. Si vous êtes très inventif, cela pourrait rapidement poser problème. Le seul moyen de le contourner est de créer une « seconde zone » dans le niveau, qui est indépendante à elle-même en terme de limite. Autre soucis, l’absence de pentes par exemple, ou la possibilité de mettre de l’eau dans les stages (le seul moyen d’utiliser l’eau est de prendre le décor aquatique, qui est à 100% sous l’eau).

Autre défaut un peu plus mineur, est l’impossibilité de poster autant de niveaux que l’on souhaite en ligne. Vous aurez au début le droit de poster que 10 niveaux. Les autres joueurs devront vous mettre des étoiles, pour pouvoir en poster plus. Et il n’est pas si facile que ça d’en avoir… Il est possible de supprimer des niveaux déjà postés pour libérer de la place.

Bref : l’imagination sera ici votre meilleur ami… ou votre pire ennemi.

Il existe aussi un mini-jeu très anecdotique mais qui permet de débloquer un costume, qui consiste à taper des mouches et vaincre un boss en appuyant sur l’écran du Wii U GamePad.

Mario Maker 5

Le contenu

Un jeu qui se base sur la création de niveaux des autres joueurs, sur la licence Mario… Autant dire que la durée de vie est quasiment infinie. On a déjà dépassé aujourd’hui le million de stages crées par la communauté, autant dire qu’il y a de quoi faire !

Mais comme souvent, lorsque la création est laissée aux mains de la communauté, il y a du bon comme du très mauvais. Par exemple, des niveaux remplis d’ennemis à tous les blocs avec des pièges mortels toutes les deux secondes… Cela peut plaire, mais globalement c’est très anti-fun. Il n’est pas vraiment simple de trouver des niveaux sympa dans le lot, mais si vous en trouvez, allez sur le profil de l’auteur, et regardez ses autres niveaux, c’est un moyen comme un autre.

Et justement, les bons niveaux peuvent être vraiment excellent. Il peut en avoir de tout type, des niveaux « classiques », des niveaux « speed-run » qui vous limitent à un certain temps (et ça peut être très exigeant !), des niveaux avec des « énigmes »… C’est comme je le disais dans la partie Gameplay, c’est selon le bon vouloir des joueurs, et de l’inspiration évidemment.

Et un style de niveau que je n’apprécie pas du tout, que l’on peut appeler les Auto-Mario. Comme son nom l’indique, vous lancez le stage, et vous attendez qu’il se termine tout seul. Certes, c’est très impressionnant, mais pour ma part, c’est d’un ennui, je veux jouer, pas regarder.

Pour rechercher des niveaux, plusieurs solutions. Soit vous trouvez des codes de niveaux sur internet que vous entrez en jeu, soit vous regardez les niveaux les mieux notés (principalement des Auto-Mario, ou des niveaux musicaux), ou via le mode des 100 Mario.

Dans ce mode, vous avez 100 vie, et plusieurs difficultés. Si vous jouez en facile, le jeu vous fera jouer des niveaux à priori simple, et vous devrez compléter 8 niveaux (16 pour les autres modes de difficulté). Petit bémol, il se peut que des niveaux difficiles puissent se trouver dans le mode facile, et vice-versa, car c’est probablement basé sur le pourcentage de réussite du stage. Donc il se peut que certains niveaux ne soient pas à leur place. Le mode propose de passer à un autre niveau si vous jugez celui que vous jouez trop difficile ou inintéressant le cas échéant.

L’intérêt des 100 Mario est de débloquer des costumes, et il y en a plus de 100 ! Mais n’espérez pas tous les débloquer en facile, vous serez obligé de monter la difficulté pour tous les avoir.

L’autre manière de débloquer les costumes, est d’utiliser les Amiibo. Mais pas d’inquiétude encore une fois, ils se débloquent tous dans le mode des 100 Mario, si ce n’est que ça prendra plus de temps.

En soi, les costumes n’apportent rien du tout au gameplay, il n’y a aucun changement. Ils ne font que changer certains sons selon le costume (le saut, la mort, la fin de niveau…), et ne sont utilisable que dans le style graphique de Super Mario Bros 1, malheureusement. Mais il est intéressant de voir que les costumes peuvent être d’autres personnages, comme Sonic (oui, Sonic dans Super Mario Bros !), Pac-Man ou Mega Man.

Bref, dans tous les cas, la durée de vie du jeu est colossale.

Mario MAker 2

La bande son

Comme je le disais au-dessus, les costumes peuvent changer certains bruitages.

Concernant la musique, vous retrouvez tous les thèmes classiques de chaque style graphique, avec de nouvelles compositions pour les décors qui n’existaient pas dans le jeu d’origine du style graphique, qui sont de bonne facture.

Mais malgré la qualité des musiques, j’y trouve un défaut (au jour de ce test en tout cas). Lorsque vous êtes dans l’éditeur de niveau, il est impossible de choisir la musique du décor utilisé (excepté fait d’un effet sonore qui met en place la musique d’un boss par exemple). Je parle de cela car lorsque vous créez un niveau, plusieurs remix différents de la musique, selon le décor et le style graphique, se jouent, et sont tous d’excellente facture. Alors pourquoi ne pas avoir donné la possibilité de mettre ces remix dans nos différents stages ? Un petit détail qui pourtant a son importance à force de jouer des centaines de fois dans le même décor, dommage.

Mario Maker 1

Totaya17
Written By

Touche-à-tout dans les jeux vidéo avec une préférence pour les RPG.

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